La spiritualité au secours de la planète

Auteur de l'article:  

Ruben LE SCRIBE

Date de publication:

16 mars, 2025

Selon le dictionnaire Robert, l’écologie est la doctrine visant à un meilleur équilibre entre l’homme et son environnement naturel ainsi qu’à la protection de ce dernier. Il est de plus en plus à la mode d’être écolo pour pallier le réchauffement de la planète ou pour sauver les espèces vivantes. Nous avons bien compris que notre planète ne peut pas supporter ce mode de vie. En effet, les réserves en ressources naturelles sont limitées et notre mode de vie détruit l’environnement, ce qui pourrait mener à notre extinction.
Peut-on vivre écolo en conservant le mode de vie quantitativiste? Peut-on faire de l’écologie le centre de nos politiques contemporaines sans que la spiritualité et l’écologie intérieure à chaque personne, ne soient vives ?
On nous parle tout le temps de transition verte à la télévision, pour basculer des énergies fossiles aux énergies vertes afin de pouvoir continuer à maintenir notre mode de vie. Selon certains experts, il serait possible de continuer à produire toujours plus grâce aux énergies vertes. Ceci n’est pas totalement vrai pour tout observateur avisé, car le rendement des énergies dites renouvelables est énormément faible, pour maintenir notre niveau de vie. En plus de cela, ces énergies dites renouvelables ne le sont en rien, car elles incorporent dans leur fabrication et dans leur fonctionnement des matériaux plus destructeurs pour la nature que les énergies conventionnelles. L’exemple est le lithium indispensable à la fabrication de la batterie électrique, qui est très polluante, pendant sa production. Selon certaines études, il est impossible de faire de l’élevage ou de l’agriculture dans les environs où une mine de lithium est exploitée. Il faut deux millions de tonnes d’eau pour une tonne de lithium extrait selon le site greenhired.fr, ce qui cause un assèchement généralisé des sols dans les alentours d’une mine de lithium, mais aussi des fuites chimiques sur les sols. Il convient donc d’être clair : modernisme et écologie ne vont pas de pair. Nous vivons sur une planète aux ressources limitées, dont les stocks se créent après des milliards d’années. Il n’y a pas de croissance infinie, contrairement aux chimères de la finance qui encouragent l’hyperproduction et l’hyperconsommation pour mieux vendre la dette. Il n’y a pas d’économie sans physique et sans les lois fondamentales de l’univers, car l’économie n’est qu’une mineure de la physique.
Pour que l’économie fonctionne, il doit y avoir création de valeur matérialisée par la création de nouveaux biens et services et, pour cela, il faut consommer de l’énergie. À notre époque, c’est l’énergie fossile qui permet de produire de façon massive et peu coûteuse. Ce qui n’est plus possible, car la croissance démographique et le rythme de consommation des énergies fossiles sont en inadéquation avec la disponibilité des stocks de ressources dont dispose notre planète. Ceci se remarque bien dans la disparition de la croissance économique, surtout dans le monde développé.
Il faut l’accepter, si nous voulons sauver notre planète des catastrophes naturelles qui s’en viennent et qui ont déjà commencé, nous devons intégrer que la pensée cartésienne selon laquelle l’homme est maître et possesseur de la nature est dangereuse. L’homme est un élément de la nature et il ne doit y tirer que ce qui est nécessaire pour son séjour terrestre, il n’est pas ici-bas pour consommer à tout va, mais pour devenir sans cesse la meilleure version de lui-même jusqu’au dernier souffle.
Ce n’est pas la transition écologique qui va lui permettre de maintenir son niveau de vie, car il faut garder en tête que les 5 siècles de modernité que nous avons eus ne sont qu’une pure parenthèse dans l’histoire humaine. Le tout technologique rend paresseux et esclave du confort, il faut un juste milieu. Pour y parvenir, il faudra développer chez chacun l’amour du qualitatif et la recherche de la joie intérieure. Comment vous me répondrez ? C’est là où la spiritualité s’impose comme enjeu majeur de notre époque.
La spiritualité au sens vrai et non celle promue par les new âge venu des États-Unis et toutes les pâles copies de la vieille et belle tradition de l’Égypte antique vise à transcender le moi sans recherche de formule magique et sans sacralisation du mental. Elle vise à sortir de l’endoctrinement et à nous libérer des voiles de l’illusion ou maya comme le disent les Hindous. Le chercheur spirituel cherche à maîtriser son cosmos et ne croit qu’en une seule chose : sa loi d’action qui est son guide pour accomplir sa destinée dans ce monde matériel. Par la véritable spiritualité, on peut aider les humains à sortir du consumérisme, qui est une illusion créée par le plaisir mental sous l’influence des regards extérieurs, des vendeurs de dettes et des tenants du capital. Chacun de nous devra se poser les questions suivantes : Qui suis-je? Pourquoi je me suis réincarné dans ce monde? Nous découvrirons donc que nous nous désignons à travers des personnalités d’emprunt, qui sont faites d’attributs imposés par la société. Nous sommes avant tout des âmes avec plusieurs masques, qui doivent tous être harmonisés pour que notre vie intérieure soit vivante.
Par la quête spirituelle, nous comprendrons qu’être Humain au sens vrai est avant tout un mérite et que pour le devenir il faut effectuer le travail d’alchimie nécessaire pour devenir le Christ que nous sommes. C’est ce stade solaire qui est l’humain. A partir de ce moment nous comprendrons que le plaisir n’est qu’illusion et que seule la joie que procure la vie intérieure vaut la peine d’être vécue. Le qualitatif supplantera alors e quantitatif, car le spirituel cherchera la justesse dans tous ses gestes. Il s’agira donc de consommer de manière juste et adéquate, et non de consommer pour consommer. Ceci aura pour effet de freiner l’ardeur des financiers pour la financiarisation de l’hyperproduction, qui entrainera automatiquement une baisse de la production de mauvais produits au profit d’une production de meilleure qualité. À partir de ce moment, nous serons en mesure de vivre écologiquement, puisque nous consommerons et produirons juste, sans perturber les équilibres naturels qui nous entourent .
Pour une vraie écologie, la vraie quête spirituelle doit devenir une tendance générale. En cela la sagesse d’Ifa peut aider, car elle permet de connaître qui nous sommes en tant que porteurs de plusieurs masques et de nous harmoniser par rapport à cela .Ifa permet de connaître notre loi d’action pour construire notre destinée, dans ce monde matériel et faire un avec le divin en nous par le retournement du mental. Ce qu’il faut pour sortir de l’illusion matérielle, c’est vivifier notre écologie intérieure, de façon à devenir écologiste de manière innée à l’extérieur .
En conclusion, l’avènement d’un nouvel univers, celui de la
trans-modernité, où le sacré fera son grand retour et où la vie sera organisée en réseau grâce à l’émergence de la technologie numérique, est déjà une réalité. Nous allons désormais du mode d’organisation vertical vers l’horizontale, ce qui met fin à la modernité et à son mode de production quantitatif, organisé de façon verticale. L’heure sera au qualitatif et aux communautés de vie organiser en réseau, car de toute façon, on en aura plus en abondance pour vivre comme nous l’avons fait jusqu’à maintenant. L’écologie deviendra donc une obligation qui devra se vivre au quotidien sans idéologie et cela ne sera possible que par la spiritualité.

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